« Un nouveau blog, direz-vous ? Et pourquoi ne pas alimenter plutôt ceux, commencés jadis, qui dépérissent ? » J’y viens, j’y viens, lecteur impatient. En effet, j’ai décidé de créer un nouveau blog, mais contrairement à ce que j’ai fait jusqu’à maintenant quand j’ai créé un blog, celui-ci ne remplace pas le précédent. Il correspond à un besoin que j’éprouve depuis longtemps de pouvoir partager des informations, des liens, simplement, mais en ayant parfois aussi la possibilité de rassembler plusieurs liens dans un même billet, de les commenter etc. J’ai parfois été tenté de le faire sur mon ancien blog, directement, en écrivant des billets brefs ou indirectement, en postant automatiquement mes bookmarks de delicious. Néanmoins, aucune de ces méthodes ne me semblait assez simple et assez efficace. En outre, je ressentais un certain malaise à mélanger des billets relativement longs et rédigés avec des notes informelles et des liens. C’est la raison d’être de ce nouveau blog qui me sert depuis maintenant presque deux ans à noter les liens intéressants, des idées qu’on consigne au fil de la plume, tandis que l’ancien, Avec ou sans bruits parasites, reste plutôt consacré à des textes plus longs et plus « écrits ». J’ai choisi le titre de mon précédent blog en référence à un texte d’Hermann Hesse qui parle du progrès technique. Le titre du nouveau renvoie à un extrait de L’Homme sans qualités de Robert Musil. Car ce blog sera une sorte de reflet de la réalité, un moyen de relayer l’actualité, de consigner ce que j’aurai appris ou découvert, en somme, un espace consacré à ce qu’on a gagné en réalité… et donc que l’on a perdu en rêve.