Avec ou sans bruits parasites

"Un réseau de plus en plus serré de distractions et d’occupations vaines"

Auteur/autrice : Benoit Lacherez (page 3 of 16)

Elixirs et panacées : Function Drinks

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J’ai découvert il y a quelque jour ce site qui propose des boissons destinées à rendre meilleurs ceux qui les boivent :Function Drinks New Home.

L’une d’elle améliore la mémoire et l’acuité mentale, une autre aide l’organisme à se débarrasser des polluants liés à la vie urbaine, une troisième réduit le stress etc.

J’ai toujours de la sympathie pour ce genre de produits, même si je n’y crois pas vraiment (ou, pour tout dire, même si je n’y crois vraiment pas), tout comme j’ai de la sympathie pour les gels douche “Spécial lendemain difficile” (quand il s’agit de se lever, je n’ai le souvenir d’aucun lendemain facile), “Guarana énergisant” ou autres fariboles. Cette symathie fait de moi une proie facile pour les bonisseurs de tout acabit.

En l’occurrence, j’ai surtout été frappé par la présence d’une rubrique ‘Research’ donnant les références de publications scientifiques attestant de l’efficacité de tel ou tel ingrédient pour tel ou tel effet.

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Histoire médiévale sur le web : introductions

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J’avais commencé à consigner ces adresses au mois de mars.

N’hésitez pas à me signaler d’autres liens sur ce thème.

Liens dans l’album des sciences sociales

Portail des ressources de Menestrel

Liens du réseau des médiévistes belges de langue française

Liens de l’unité de recherche en histoire médiévale de l’Université Libre de Bruxelles

History E-Book, projet de l’American Council of Learned Societies (ATTENTION, la plupart des livres ne sont pas consultables sans un abonnement spécifique)

Sources disponibles en ligne à propos du Haut Moyen Age par Thomas Lienhard du LAboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris

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Lire dans mon moleskine ?

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J’ai plusieurs fois parlé ici du petit carnet éculé qui me suit partout (et qui, accessoirement, me sert aussi de portefeuille) et dans lequel plusieurs billets de ce blog sont nés… Quand je dis qu’il me suit partout, je devrais plutôt dire que je le charroie partout, car je crois qu’il ne refuserait pas de rester tranquillement dans un tiroir si l’occasion lui était offerte…

D’abord une petite précision pour mes lecteurs qui ne sauraient pas ce qu’est un moleskine : il s’agit simplement d’un carnet de la marque Moleskine. Mais ce n’est pas rendre justice à cet objet que de dire cela : un moleskine n’est définitivement pas qu’un carnet. Une petite visite sur l’article wikipedia devrait donner une meilleure idée de ce que cela peut représenter (surtout en suivant les liens qui y sont donnés).

Encore une fois, mon titre vous a donné de faux espoirs… Ne rêvez pas, vous ne pourrez jamais lire dans mon moleskine, personne n’en a le droit et le dernier oeil qui s’est aventuré sur le seuil de ce carnet roule désormais dans quelque sentine, arraché à grands cris à son propriétaire. Le maximum que je puisse vous en donner est cette photo. ;-)

Mon carnet moleskine

Cependant, j’ai décidé de partager un moleskine virtuel, en utilisant l’application Google Notebook. Cet outil est formidable et, associé à une extension de Firefox, il permet de prendre des notes très facilement en surfant, de les organiser, de les partager et de les publier.

Je ne sais pas encore comment j’utiliserai cet outil et en particulier, je crains que la possibilité de prendre des notes privées (j’ai un moleskine virtuel privé aussi) ne me pose des problèmes : dans del.icio.us, c’est un point qui a été souvent mentionné, la publication est implicite et automatique, ce qui fait qu’il n’y a pas lieu d’y réfléchir, mais dans Notebook, le problème est très différent. En effet, j’utilise del.icio.us depuis longtemps et j’y stocke sans état d’âme tous mes signets, à la seule exception de ceux qui doivent vraiment rester privés que je garde comme des signets de Firefox normaux. Cependant, dès l’instant où il est possible de choisir le statut public ou privé d’une note, il devient nécessaire de se poser la question de l’opportunité de la publication (on me pardonnera de considérer les bookmarks privés comme impossibles dans del.icio.us, cette fonctionnalité n’a été développée que récemment et je n’ai jamais pris la peine de m’y intéresser) et je crains que le souci de ne pas importuner mes lecteurs ne m’incite trop souvent à mettre les notes dans le carnet privé et que ce comportement ne devienne vite une habitude en cas de doute.

Je me pose aussi des questions sur la structuration de ces données, structuration qui est très différente des tags de del.icio.us et je ne sais pas encore comment l’un et l’autre pourront répondre à mes besoins ou à mes envies.

Mes lecteurs restés fidèles depuis la première heure (mais me reste-t-il des lecteurs si fidèles ? et après mon long silence, me reste-t-il seulement des lecteurs ?) me diront sans doute que j’ai annoncé alors que ce blog jouerait à peu près le même rôle que mon moleskine. Il est vrai que ce n’est guère ce qu’il a fait et je choisis aujourd’hui un autre outil pour jouer ce rôle. Je ne sais pas encore s’il y parviendra.

Autant de questions auxquelles j’essaierai de répondre après avoir pratiqué un peu…

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Pour désacraliser le silence : je suis désolé…

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Il me faut avouer d’emblée que ce titre vient d’une sorte de pari : on m’a mis un jour au défi de publier ici un billet comportant cette citation et, puisque je ne recule devant aucun sacrifice pour donner satisfaction à mon lectorat, je vais jusqu’à le mettre en titre de ce billet.

Néanmoins, il est vrai que je suis désolé d’avoir laissé ce blog ainsi à l’abandon, pendant aussi longtemps. Certes, j’ai eu de quoi m’occuper avec la journée que nous avons organisée et c’est en grande partie à cause de cela que je n’ai pas été plus actif ici.

Maintenant, cette journée est passée, elle a permis à beaucoup de découvrir les usages des TICE (environ 1000 visiteurs), elle a permis beaucoup de rencontres et ouvert de nombreuses perspectives. Quelques échanges que j’ai eus alors m’ont aussi laissé penser qu’il serait bon que je me remette à écrire ici, ce pour quoi je suis encore plus désolé…

Je suis désolé également pour tous les commentaires que je n’ai pas suivi avec assez de régularité : ils sont désormais presque 20000 (la plupart sont du spam, heureusement) mais je ne sais pas encore comment je vais en venir à bout, car je ne peux plus les afficher dans wordpress (le client MySQL manque de mémoire…). Je me trouve donc dans l’obligation de les fermer pour quelque temps, pour les nouveaux billets (car il n’est pas possible de les désactiver globalement pour tous les billets passés), en attendant d’avoir une solution, et je dois présenter mes excuses à des lecteurs qui auraient posté des commentaires légitimes qui seront probablement perdus.

J’avais écrit ce billet il y a longtemps, sur mon Moleskine, et je me décide enfin à le publier. Je n’ai pas l’impression qu’il présente un grand intérêt, mais avec le temps, je me rends compte que le silence a tendance à devenir de plus en plus solennel : plus je reste sans écrire ici et plus je suis réticent à y écrire, en trouvant trop banal chacun des sujets qui me viennent à l’esprit.

Aussi je fais le choix de recourir à la quintessence de la trivialité pour briser l’envahissement du silence : comme souffler dans un tuyau pour le déboucher.

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Cheatsheet Symfony

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Créer un projet

– Créer répertoire

– Dans le répertoire, lancer :

symfony init-project nom_projet

– Dans ce répertoire, créer un fichier .htaccess :

php_value magic_quotes_gpc 0

– Donner au serveur apache la permission d’écrire dans le répertoire cache

– Il faut créer une application :

symfony init-app nom_app

– Création de la bdd

– Modifier fichier config/databases.yml en mettant les bonnes données pour la bdd :

dsn: mysql://symfony_user:symfony_password@localhost/symfony

et en enlevant les # en début de lignes.

– Modifier config/propel.ini

– Création du schéma de la base

symfony propel-build-schema

– Génération du modèle :

symfony propel-build-model

Faire en sorte que des noms signifiants apparaissent pour les objets correspondant à des clés externes

Il faut que la méthode toString() soit implémentée pour les classes concernées

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Google reader

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Avertissement préalable : ce billet, avec celui sur Writely (devenu depuis Google Docs), pourrait laisser penser à mes lecteurs que j’arrondis mes fins de mois grâce au soutien généreux de Google… Hélas, il n’en est rien…

Avertissement préalable 2 (à l’attention du service marketing de Google) : je suis disposé à étudier toutes les propositions… ;-)

Mes lecteurs fidèles et attentifs auront remarqué que depuis quelques jours, j’ai fait apparaître un encadré “Quelques articles intéressants” dans le menu de droite de ce blog.

Il s’agit d’un affichage des articles que j’ai choisi de partager dans les fils RSS que je lis avec Google Reader. En effet, j’utilise cet outil avec beaucoup de satisfaction depuis quelques semaines maintenant.

J’ai longtemps cherché un agrégateur RSS qui puisse me satisfaire, en ligne ou hors-ligne, mais finalement, j’ai dû me rendre à l’évidence que seul un outil en ligne me convenait : je peux ainsi lire mes fils de nouvelles de n’importe où, dès que j’ai un instant, et je n’ai pas à me préoccuper d’une synchronisation fastidieuse et chronophage.

Surtout, il y a dans cet outil une fonctionnalité dont je rêvais depuis longtemps, sans être capable de la décrire. En effet, j’ai toujours tendance, lorsque je lis mes fils RSS à vouloir éliminer les articles qui ne m’intéressent pas avant de lire ceux qui m’intéressent. Ce qui se passe en général c’est que quand j’ai ainsi éliminé l’inutile, je n’ai plus de temps à consacrer au reste. En effet, les innombrables clics et petites manipulations pour voir si un article est intéressant et pour le marquer comme lu devient vite long, quand ces opérations se cumulent sur plusieurs dizaines d’objets. Dans Google reader, il suffit de passer sur un objet, avec la molette de la souris ou avec les flèches du clavier, pour que cet objet soit marqué comme lu, ce qui n’empêche naturellement pas de changer manuellement son statut par la suite en cas de besoin. Je gagne ainsi un temps considérable !

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Et si le problème, c’était Word ?

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Dans le cadre de diverses activités, telles que la formation d’enseignants, l’assistance aux utilisateurs, mais aussi dans le cadre de ma vie quotidienne de professionnel de l’informatique à qui tous les amis demandent de l’aide ou des conseils (vous savez : “Quoi ? tu es informaticien et tu ne connais pas par coeur tous les détails de fonctionnement de tous les scanners / tous les appareils photo numériques / toutes les cartes sons etc. !” ou bien ces questions énigmatiques que vous ne commencez à comprendre que quand vous avez saisi qu’elles portent sur l’utilisation de MS Word, parce que, pour votre interlocuteur, l’informatique, c’est Word. Tu sais de quoi je parle, hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère), j’ai souvent été confronté à la question de ce qui est un frein à l’acquisition de techniques informatiques par des débutants, à celle de la bonne méthode pour apprendre de nouveaux savoir-faire à des utilisateurs néophytes.

Je me suis ainsi rendu compte qu’il existe une sorte de socle de connaissances, de repère universel qui est le traitement de texte. Tout le monde a, peu ou prou, utilisé un traitement de texte ; comme je l’ai dit plus haut, certains considèrent que l’informatique, c’est Word et beaucoup estiment que la maîtrise ou non d’un traitement de texte est un bon étalon de la compétence en informatique : “j’arrive à me débrouiller avec Word, mais c’est tout”, “je passe beaucoup de temps pour écrire un texte”, “tel ou tel logiciel est plus facile / plus difficile à utiliser qu’un traitement de texte”…

Je crois que l’ensemble de ce raisonnement est faux. Tout simplement parce que les traitements de texte, quels qu’ils soient, ne sont pas des logiciels de débutants :

  • D’abord, ne serait-ce que dans leur interface : ils proposent en général une multitude d’options et de fonctionnalités, beaucoup plus que la moyenne des applications, une sorte de surabondance baroque qui convainc l’utilisateur néophyte que les outils informatiques sont complexes. D’ailleurs, il est évident qu’apprendre à utiliser un traitement de texte, c’est en réalité apprendre à ignorer la plupart de ses options.
  • Ensuite, les traitements de texte essaient presque toujours de tout faire : être à la fois un éditeur de texte, une application de PAO, un outil de traitement d’images, voire un navigateur web dans une certaine mesure… Cela a pour effet de varier terriblement les termes utilisés, en empruntant à droite et à gauche dans les différents domaines concernés, d’où un vocabulaire hétérogène, abscons et simplement incompréhensible.
  • Une autre complexité vient de tous les gadgets que les éditeurs de traitements de texte ajoutent libéralement à leurs produits pour aider les utilisateurs. Toutes ces petites choses qui modifient les marges de votre document si vous commencez un paragraphe par un tiret, qui vous imposent une numérotation dont vous n’avez que faire si vous avez le malheur de le commencer par un chiffre… Cette autre fonctionnalité qui vous apprend qu’il est inapproprié d’écrire un mot qui commence par deux majuscules, ou ces autres si pratiques qui font que créer un tableau ou insérer une image peut devenir un véritable cauchemar si vous ne voulez pas procéder exactement comme le Logiciel l’a décidé ! Ne souriez pas ainsi, ce sont ces petites choses que vous avez appris à combattre quotidiennement. En somme, pour éviter aux utilisateurs d’avoir à apprendre le logiciel, on les oblige à apprendre à s’en protéger…
  • Une dernière (?) tribulation du traitement de texte vient du fait que, le plus souvent, il sert à imprimer. Ce petit point de contact avec la réalité, s’il est souvent ce qui amène le débutant à utiliser un traitement de texte, est aussi la source de nombreux soucis : bourrages de l’imprimante, impressions incohérentes, difficultés pour définir la zone à imprimer, l’orientation des feuilles etc.

Il me semble donc qu’il faudrait rétablir la vérité : le traitement de texte est un logiciel complexe dont la maîtrise n’est jamais un prérequis et qu’il est bon de ne pas utiliser. La plupart des autres outils informatiques dont on peut avoir besoin sont infiniment plus simples à maîtriser.

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Pornographie et apprentissage des langues

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J’espère qu’on me pardonnera ce titre à la fois un peu ambigu et un peu racoleur…

Je viens de lire un article de Peter Johnson, intitulé Pornography Drives Technology: Why Not to Censor the Internet, dans lequel l’auteur explique en quoi la pornographie présente des avantages, et notamment celui de permettre un progrès technologique. Un bref historique montre comment la pornographie a toujours été associé aux progrès techniques.

Johnson évoque plusieurs avantages de la pornographie :

  • le milieu du porno est à la recherche de solutions nouvelles, peu coûteuses et rapidement rentables ;
  • la pornographie stimule la curiosité technique des utilisateurs en les incitant à utiliser davantage les outils utilisés comme média : “Les jeunes hommes amateurs de gadgets et fous de filles resteront plus longtemps devant un terminal qui leur apporte des à la fois des filles et des gadgets” ;
  • la crainte que les enfants n’accèdent à des contenus indécents incite les parents à acquérir des connaissances informatiques pour éviter que leurs enfants plus compétents ne puissent les tromper. Si le Congrès assume ce rôle parental, les parents seront encouragés à négliger cette remise à niveau ;
  • la pornographie sur ordinateur est moins nuisible que la pornographie télévisée.

Je pense que la perspective d’ensemble est assez juste, même si je ne suis pas forcément d’accord avec tous les arguments donnés. Surtout, il me semble que certaines de ces idées peuvent être transposées sur un autre plan.

Je suis, à ce point, dans l’obligation de demander à mes lecteurs de pardonner un bref paragraphe autobiographique nécessaire à une bonne compréhension de la suite de ce billet.

Depuis cet été, je travaille à l’Agence du Numérique du conseil général des Pyrénées Atlantiques qui développe, en partenariat avec l’Education nationale, un projet appelé e-espagnol dont l’objectif est de promouvoir l’utilisation de l’audio pour l’apprentissage de l’espagnol. Un axe important de ce projet est la distribution de baladeurs MP3 aux élèves des établissements impliqués, afin qu’ils puissent écouter hors de la classe des documents sonores mis à leur disposition par leurs enseignants.

Plusieurs enseignants ont manifesté la crainte que les élèves n’utilisent le baladeurs pour autre chose que pour des activités scolaires. Bien sûr, il n’est pas ici question de pornographie, mais simplement de contenus moins sérieux, plus frivoles, moins contrôlés que les documents donnés par les professeurs. Cependant, certains des mécanismes décrits par Johnson me paraissent intervenir.

Ainsi, la possibilité pour les élèves d’utiliser les baladeurs pour écouter leur propre musique (de préférence désapprouvée par le professeur) les pousse à manipuler davantage cet appareil et par conséquent à l’utiliser avec plus d’efficacité. D’autre part, désireux de ne pas être dupes et de pouvoir, les enseignants sont très enthousiastes pour apprendre à travailler avec ce matériel, alors qu’ils n’auraient peut-être pas eu le même goût s’ils n’avaient pas cette crainte des usages inappropriés. D’ailleurs, certains parmi ces enseignants n’ont jamais déployé autant d’efforts pour maîtriser les magnétophones ou les lecteurs CD qu’ils utilisaient auparavant, parce que cet outil ne présentait pas ce ‘risque’.

Finalement, peut-être que la difficulté, le risque, sont, contrairement à ce qu’on pourrait penser, des paramètres qui favorisent le développement des pratiques pédagogiques innovantes…

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Pourquoi tous les enseignants devraient utiliser Writely

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Comme beaucoup de ceux qui s’intéressent au web 2.0, je suis avec curiosité l’actualité de la société 37signals, connue entre autres choses pour avoir créé le framework Ruby On Rails ou l’application en ligne de gestion de projet Basecamp. Je n’ai pas toujours l’usage pour les applications qu’ils diffusent, mais elles montrent souven des concepts ou des méthodologies à la pointe dans le domaine de la création d’applications web. Surtout, cette équipe insiste sur la simplicité et le dépouillement des interfaces et des fonctionnalités, qui paraît être une tendance essentielle de la société actuelle (disons de la société de l’information).

J’ai ainsi été amené à essayer le programme Writeboard pour travailler à plusieurs sur des documents. L’interface est très simple, permettant de faire toutes les manipulations indispensables sur un texte. L’intérêt essentiel, pour moi, était qu’ainsi il est possible de comparer différentes versions du texte, mais aussi qu’il est accessible de n’importe quel ordinateur connecté à internet. Je me trompais sur ce dernier point : l’authentification pour l’accès à ce service se fait une URL compliquée, associée à un mot de passe (partagé par tous les utilisateurs qui ont accès à ce document). Cette méthode relève de la même approche de simplification des interfaces utilisateurs.

La réalité est que lorsque je veux accéder à un document depuis un autre ordinateur que le mien, je ne me souviens pas de l’URL, que je n’ai que dans un mail dans Thunderbird… Bien sûr, je peux transmettre ce message sur mon Gmail… mais je n’y pense pas toujours et l’adresse est différente pour chaque document… Au final, j’ai purement et simplement renoncé à utiliser ce service.

Ensuite, je me suis tourné vers Writely dont l’ambition n’est pas exactement la même (Writely se veut un traitement de texte en ligne). Pour ce qui concerne l’accès, tout est beaucoup plus conventionnel : je vais sur www.writely.com, j’ouvre une session avec un login et un mot de passe, et là je vois une liste de tous mes documents. Comme je me souviens du nom « writely » et que je me souviens assez bien du mien, je suis en mesure d’accéder à n’importe lequel de mes documents de n’importe où ; ce qui est un avantage important (c’est cette fonctionnalité que je recherchais surtout).

Ensuite, je me suis rendu compte que cette application répond à un certain nombre de besoins que j’ai pu avoir ou qu’avaient des collègues que j’ai rencontrés ici ou là.

La première fonctionnalité importante à cet égard est l’import/export depuis et vers la plupart des formats de traitements de texte courants. C’est très utile lorsqu’on reçoit un fichier qu’on ne peut pas ouvrir. Contrairement à ce que l’on dit souvent dans la communauté du logiciel libre, ce problème ne se pose que rarement avec les fichiers Word, quand on n’a qu’Open Office, puisqu’OOo ouvre bien les fichiers .doc ; en revanche, lorsqu’on a un fichier OO sur laquelle seul MS Word est installé (voire, horresco referens, MS Works), le problème est insoluble : on peut naturellement installer OOo, mais il n’est guère possible de télécharger la petite centaine de mégaoctets qu’il représente avec une connexion RTC (qui sont encore courantes dans beaucoup d’écoles primaires) ou même quand on n’a que quelques minutes devant soi. Avec Writely, il suffit de téléverser le fichier et de l’exporter vers un format utilisable !

Une autre utilisation, dans le même ordre d’idées : les enseignants sont souvent soucieux de donner à leurs élèves des documents dans un format standard : le PDF est bien adapté pour cela. Bien sûr OOo permet de créer des PDF, mais il ne faut pas sous-estimer le fait que certains collègues ne savent simplement pas installer un logiciel sur leur ordinateur personnel, sans même parler des politiques de sécurité locales qui n’autorisent pas forcément l’installation de nouvelles applications sur les machines d’un établissement. Writely est là pour eux ! Parmi les formats disponibles pour l’exportation figure le PDF. Il faut préciser que cette fonctionnalité va sans doute devenir payante quand l’application ne sera plus en bêta (c’est du moins ce qui était indiqué il y a quelque temps, avant le rachat de Writely par Google… Est-ce un changement de stratégie ?).

Si l’on ajoute à tout cela la possibilité de travailler à plusieurs (avec notamment une fonctionnalité qui permet d’être informé en temps réel lorsqu’un autre utilisateur modifie le même document en même temps), évidemment la gestion simple des différentes versions et les nombreuses (toujours trop) possibilités de mise en forme de texte, la possibilité de générer une page web et même d’écrire directement sur un blog, je crois que tous les enseignants devraient au poins se poser la question de l’utilisation de ce service.

Si les créateurs de cet outil ne changent pas leur plans dans l’avenir, leur intention est de fournir gratuitement un ensemble assez conséquent de services de base et de permettre aux utilisateurs d’accéder à des fonctionnalités avancées moyennant un abonnement. Ce projet devrait assurer une assez bonne pérennité.

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Cheatsheet pour Subversion

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Quelques commandes dont je veux me souvenir pour subversion.

Ignorer

Je veux ignorer tous les fichiers créés dans .lockfiles :

$ svn propedit svn:ignore .lockfiles

Un éditeur de texte s’ouvre dans lequel je peux écrire des motifs de noms de fichiers, par exemple “*”

Gérer des fichier provenant d’un fournisseur tiers

http://svnbook.red-bean.com/en/1.1/ch07s05.html

Evidemment, il y aussi mes liens del.icio.us sur subversion

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