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J’ai plusieurs fois parlé ici du petit carnet éculé qui me suit partout (et qui, accessoirement, me sert aussi de portefeuille) et dans lequel plusieurs billets de ce blog sont nés… Quand je dis qu’il me suit partout, je devrais plutôt dire que je le charroie partout, car je crois qu’il ne refuserait pas de rester tranquillement dans un tiroir si l’occasion lui était offerte…

D’abord une petite précision pour mes lecteurs qui ne sauraient pas ce qu’est un moleskine : il s’agit simplement d’un carnet de la marque Moleskine. Mais ce n’est pas rendre justice à cet objet que de dire cela : un moleskine n’est définitivement pas qu’un carnet. Une petite visite sur l’article wikipedia devrait donner une meilleure idée de ce que cela peut représenter (surtout en suivant les liens qui y sont donnés).

Encore une fois, mon titre vous a donné de faux espoirs… Ne rêvez pas, vous ne pourrez jamais lire dans mon moleskine, personne n’en a le droit et le dernier oeil qui s’est aventuré sur le seuil de ce carnet roule désormais dans quelque sentine, arraché à grands cris à son propriétaire. Le maximum que je puisse vous en donner est cette photo. ;-)

Mon carnet moleskine

Cependant, j’ai décidé de partager un moleskine virtuel, en utilisant l’application Google Notebook. Cet outil est formidable et, associé à une extension de Firefox, il permet de prendre des notes très facilement en surfant, de les organiser, de les partager et de les publier.

Je ne sais pas encore comment j’utiliserai cet outil et en particulier, je crains que la possibilité de prendre des notes privées (j’ai un moleskine virtuel privé aussi) ne me pose des problèmes : dans del.icio.us, c’est un point qui a été souvent mentionné, la publication est implicite et automatique, ce qui fait qu’il n’y a pas lieu d’y réfléchir, mais dans Notebook, le problème est très différent. En effet, j’utilise del.icio.us depuis longtemps et j’y stocke sans état d’âme tous mes signets, à la seule exception de ceux qui doivent vraiment rester privés que je garde comme des signets de Firefox normaux. Cependant, dès l’instant où il est possible de choisir le statut public ou privé d’une note, il devient nécessaire de se poser la question de l’opportunité de la publication (on me pardonnera de considérer les bookmarks privés comme impossibles dans del.icio.us, cette fonctionnalité n’a été développée que récemment et je n’ai jamais pris la peine de m’y intéresser) et je crains que le souci de ne pas importuner mes lecteurs ne m’incite trop souvent à mettre les notes dans le carnet privé et que ce comportement ne devienne vite une habitude en cas de doute.

Je me pose aussi des questions sur la structuration de ces données, structuration qui est très différente des tags de del.icio.us et je ne sais pas encore comment l’un et l’autre pourront répondre à mes besoins ou à mes envies.

Mes lecteurs restés fidèles depuis la première heure (mais me reste-t-il des lecteurs si fidèles ? et après mon long silence, me reste-t-il seulement des lecteurs ?) me diront sans doute que j’ai annoncé alors que ce blog jouerait à peu près le même rôle que mon moleskine. Il est vrai que ce n’est guère ce qu’il a fait et je choisis aujourd’hui un autre outil pour jouer ce rôle. Je ne sais pas encore s’il y parviendra.

Autant de questions auxquelles j’essaierai de répondre après avoir pratiqué un peu…

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